L’immobilier locatif : investir grâce à la loi Mézard


Economie /

L’investissement dans un bien locatif fait appel à une norme en matière de défiscalisation. Il s’agit de la loi Mézard, qui a pris la place de la loi Pinel. Cette nouvelle disposition offre une réduction d’impôts intéressante qui peut être imputée sur l’impôt sur le revenu.

Les mécanismes de la loi Mézard

La loi Mézard concerne spécifiquement les biens immobiliers consacrés à la location. Ces biens peuvent être neufs ou sur le point d’être achevés. Pour en savoir plus, vous pouvez cliquer sur ce lien. Afin de  profiter des avantages contenus dans cette loi, il faut avoir loué le bien pendant une période minimale de 6 mois. Cette location peut connaître une prorogation allant jusqu'à 12 ans. Ensuite, il est nécessaire que l’intéressé ait son domicile fiscal en France. En outre, il faut que le bien immobilier soit dans une zone éligible. En effet, conformément à la loi Mézard, les villes de France sont divisées en plusieurs zones, dont 4 éligibles (A, Abis, B1 et B2). La dernière condition est le respect de la norme RT 2012 en matière énergétique.

Les avantages de la loi Mézard

La loi Mézard est une garantie pour un investissement sans risque dans les biens immobiliers. Tous les investissements relatifs aux biens immobiliers réalisés à partir du 1er janvier 2018, jouissent d’une réduction d’impôt. Le taux de réduction est progressif. Il peut être, selon la durée de la location, de 12%, 18% ou 21%. Les investisseurs dans l’immobilier locatif peuvent ainsi bénéficier d’une réduction maximale de 300 000 euros. La loi Mézard permet de faire une économie sur les impôts immobiliers allant jusqu’à 63 000 euros. Cette loi favorise la vitalité des investissements dans l’immobilier locatif. Les Français peuvent donc avoir accès à des logements dont le loyer est très accessible. De plus, avec le plafonnement des loyers imposé par la loi Mézard, le coût des logements est très bien maîtrisé.